dispositions concernant le jeûne

Publié le par Salma du 69







DISPOSITIONS CONCERNANT LE JEÛNE




QUI DOIT JEUNER ?

Tout Musulman des deux sexes ayant atteint la puberté et jouissant de ses facultés mentales et d'une santé normale.



CEUX QUI SONT DISPENSÉS DU JEUNE

* Le malade dont le cas s'aggraverait par le Jeûne
* Le combattant dans la voie de Dieu qui verrait sa combattivité diminuer par le Jeûne
* La personne âgée que le Jeûne pourrait affaiblir
* Le voyageur
* Celui qui a perdu la raison
* La femme enceinte qui risque des complications en jeûnant
* La femme qui allaite un nourrisson car elle craint pour la santé de son bébé
* Celui qui supporte très difficilement le Jeûne



QUAND EST IL INTERDIT DE JEUNER ?

* Le jour du doute
* le jour de l'Aïd Fitr et de l'Aïd al Adha
* Pendant la période d'accouchement pour la femme
* Pendant la période menstruelle pour la femme
* Le jeûne surérogatoire ininterrompu pendant deux jours de suite ou plus
* Le jeûne continu toute l'année
* Le jeûne de la femme mariée sans le consentement de son mari s'il est présent
* Les trois jours de Tachriq c'est à dire les 3 jours qui suivent l'Aïd Al kebir



QUI DOIT REPARATION ?

* Celui qui rompt le Jeûne volontairement sans aucun motif religieux valable (rupture d'un jour, rapport intime...) doit réparer pour chaque jour non jeûné, cette infraction selon les trois moyens suivants : il devra libérer un captif, s'il ne le peut pas, il devra jeûner deux mois successifs + 1 jour ou s'il ne peut pas jeûner ces deux mois, il devra nourrir 60 pauvres ou leur payer en argent l'équivalent de la nourriture prescrite.

* Celui qui rompt le Jeûne car il lui est pénible de l'observer (par exemple une personne atteinte d'une maladie chronique) devra pour chaque jour non jeûné nourrir un pauvre ou verser l'équivalent en aumône (actuellement fixé à environ 5 €uros / jour).

* Ceux qui ont rompu le Jeûne pour cause de maladie, de voyage, de grossesse, d'allaitement ou d'accouchement, devront jeûner plus tard le nombre de jours correspondants.

* Celui qui croyant l'heure du maghreb arrivé mange alors que ce n'est pas le moment, devra cesser immédiatement de manger et poursuivre jusqu'au maghreb son siam. Par contre, il sera tenu de rattraper plus tard cette journée.



QUAND LE JEUNE N'EST-IL PAS VALABLE ?

* Quand on mange ou l'on boit ou l'on commet l'acte intime volontairement ou sous la contrainte
* Quand on absorbe par voie orale un médicament
* Quand on vomit volontairement
* Quand on émet l'intention de cesser le jeûne
* Quand on apostasie
* Quand advient les menstrues ou l'accouchement pour la femme
* Le mauvais comportement flagrant dans la journée (forte colère, mauvaises paroles, mensonges...)
* l'émission de sperme suscitée par le regard continu, l'imagination, le baiser ou le toucher.



ACTES AUTORISES ET TOLÉRÉS PENDANT LE JEÛNE

  •  
    * Se frotter les dents avec l'Arak (bâton)
    * De se rafraîchir avec de l'eau froide quand il fait chaud soit en se baignant ou en s'aspergeant
    * De voyager pendant le mois de ramadan dans un but exempt de péché même en sachant que ce voyage nécessiterait la rupture du jeûne
    * De mâcher un aliment pour un bébé qui ne peut s'en passer et dont personne d'autre ne puisse le faire, néanmoins, il faut se garder d'en avaler
    * De se parfumer ou encenser ses habits (uniquement pour les hommes)
    * Avaler sa propre salive même abondante
    * Le vomissement involontaire à condition qu'une fois arrivés à la bouche de n'en rien retourner à l'estomac
    * d'avaler involontairement quelque chose comme un insecte par exemple (mouche...).
    * de subir l'effet de la poussière de la rue, des usines, de la fumée des combustibles et de toutes vapeurs inévitables
  • Actes autorisés :



    Actes tolérés :




CAS DE PARDON

* Celui qui boit, mange ou prend un médicament par oubli, doit cesser cette action dès qu'il se rappelle son état de jeûne, et il doit poursuivre le jeûne le reste du jour. Le Prophète (saw) a dit : "quand celui qui jeûne boit ou mange par mégarde, qu'il poursuive son jeûne. C'est Dieu qui l'a nourri et qui lui a donné à boire" (rapporté par Bokhari & Moslim)

* Tout médicament pris par injection intraveineuse, les gouttes dans les yeux ou le nez qui pourraient pénétrer dans l'estomac sans que l'on puisse l'éviter, n'est pas considéré comme rupture volontaire du jeûne.




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